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Mode de dégustation Mode de dégustation... | Le whisky se consomme seul, pour les cocktails utilisez les blends. Pour apprécier pleinement le goût d'un bon whisky, on déconseille généralement d'y ajouter des glaçons. En effet, ceux-ci en fondant dénaturent les arômes. De plus, le froid anesthésie les papilles gustatives. Il est en revanche possible, voire recommandé dans certains cas, d'allonger son whisky avec un peu d'eau (juste quelques gouttes). L'idéal serait l'eau de la source de la distillerie, mais celle-ci étant rarement accessible au consommateur, une simple eau minérale ou de source neutre, et à la rigueur l'eau du robinet (pourvu qu'elle n'ait pas de goût) conviennent tout à fait. Les connaisseurs affirment que cette adjonction permet de libérer les arômes. La quantité d'eau à ajouter dépend du whisky : certains doivent être dégustés au plus haut degré de confort (environ 43 % d'alcool), d'autres peuvent être allongés jusqu'à 30 degrés. Les premiers sont les whiskies gras et souples, bus généralement en digestifs, obtenus par des distillations lentes et vieillis dans des fûts ayant contenu un vin. Les autres sont les whiskies fumés vieillis dans du bois neuf. Tous les intermédiaires sont possibles avec les assemblages que l'on trouve sur le marché. Il faut donc déterminer soi-même la quantité d'eau optimale en en rajoutant progressivement. Le mélange optimal est obtenu lorsque l'expression aromatique spécifique du whisky dégusté est maximale lors d'une gorgée, sachant que la taille de la gorgée dépend du degré d'alcool (les gorgées d'un whisky moins alcoolisé peuvent être plus importantes sans entraîner de brûlure), et que l'eau modifie la hiérarchie aromatique et l'acidité.
Bien que le verre à whisky traditionnel (le "old fashion") soit de forme cylindrique, les connaisseurs recommandent plutôt des verres à whisky en forme de tulipe.
Les principales qualités d'un whisky (force alcoolique, caractère fruité, boisé ou tourbé et âge) peuvent être déterminées par son seul nez (la palette olfactive, la dégustation s'appelle d'ailleurs en anglais nosing). |
| Les arômes du whisky peuvent être classés en deux catégories :
Ceux provenant du processus d'élaboration.
o Maltage > Orge (Les céréales : bière, biscuit, blé, brioche, cake, lait, légumes, maïs, malt, orge, pain grillé, seigle.)
o Séchage > Tourbe (Les phénols : réglisse, caoutchouc brûlé, cendres, feu de bois, goudron, iode, médicinal, poisson fumé, racine, terre.)
o Fermentation > Levures (Les esters fruités : agrumes, fruits à chair blanche et jaune, fruits exotiques et de la passion, fruits rouges, fruits secs, solvants) et Les aldéhydes : feuilles, fleurs blanches, foin, foin coupé, géranium, herbe fraîche, herbe sèche, iris, lilas, menthe, muguet, rose.)
o Distillation > Alambics (Les queues de distillation : cire d'abeille, fromage, hydromel, miel, plastique brûlé, tabac, tabac frais, cendre.)
Ceux provenant du vieillissement.
o Le boisé (Le vanillé : cannelle, caramel, toffee, vanille. Le toasté : café, moka, réglisse, torréfaction. Le bois neuf : boîte à cigares, cèdre, chêne, épices (gingembre), sève de pin, sciure. Le vieux bois : métal, moisi, renfermé.)
o Le soufré (Allumette éteinte, caoutchouc, feu d'artifice, gaz d'échappement, grattoir d'allumette, hydrocarbure.)
o Le vineux (Le chocolaté : beurre, chocolat amer, chocolat au lait, crème. Les fruits secs : arachide, noisette, noix, pâte d'amande, praline. Selon l'origine des fûts utilisés on retrouve également des notes vineuses de xérès (fino, oloroso), de madère, de porto, mais aussi de bourgogne, de chardonnay, de cognac.)
La dégustation se décompose généralement en trois phases :
* le nez est une première approche des différents arômes ; * la bouche ; o l'attaque en bouche permet de distinguer les whiskys gras des secs et de comparer les saveurs fondamentales à l'approche olfactive, o le milieu de bouche est l'occasion de détailler les qualités du whisky. Si elles se renforcent, il est dit linéaire ; si elles évoluent, il est qualifié de complexe ; * la finale permet d'apprécier la longueur du whisky, et le retour de nez. Une fois le verre fini, d'apprécier les arômes des extraits secs qui peuvent révéler encore d'autres richesses. (source wikipédia, diffusable librement) |
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By Laphroaig43 - mercredi 13 janvier 2010 | Single Malt Passion V.2.3 (2008) |
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